Vénéré par les égyptiens, commercialisé depuis le lointain Sri Lanka et utilisé pour sublimer les plus grands joyaux royaux, le saphir est assurément une gemme d’excellence qui se démarque par sa teinte délicate dont le spectre le plus connu est le bleu. Particulièrement élégante, la “pierre des Papes” est incontournable dans l’univers de la haute joaillerie. On la retrouve ainsi sur des bijoux vintage très fins : bague pompadour, bracelets entièrement sertis, bague Tank, précieux pendentifs, joncs ou encore bien sûr boucles d’oreilles.

Parce que le saphir est une gemme très ancienne, il est important d’en connaître les origines et l’histoire. Castafiore, spécialiste du bijou vintage et de seconde main, vous invite à découvrir le saphir.

Bague Marguerite en platine, saphir et diamant - Castafiore

L’histoire et les origines du saphir

Le saphir est une gemme du corindon qui peut se décliner en rose, vert, jaune, blanc, orange et bleu. La variété la plus connue de couleur est bien sûr le bleu tandis que la teinte rose-violacé est la plus recherchée et la plus rare. Si l’on parle surtout de saphir bleu, c’est en raison de l’étymologie même du mot : le nom saphir est en effet un dérivé latin du grec “sappheiros” qui signifie tout simplement “bleu”.

Mais l’origine du mot saphir pourrait également venir de sa localisation géographique. Originellement, cette pierre précieuse vient en effet du Sri Lanka : le mot saphir viendrait ainsi du terme “sanipriya”, utilisé dans le pays pour désigner une pierre précieuse sombre associée à la planète Saturne. Le saphir nous vient donc du Sri Lanka où les roches sédimentaires formées il y a des centaines de millions d’années forment un terrain idéal pour le développement de pierres précieuses qui, au fil des siècles, vont traverser le monde et les cultures.

Déjà au Vème siècle avant notre ère, les Grecs et les Romains utilisent ainsi le saphir venu du Sri Lanka. De siècle en siècle, le saphir voyage et fait l’objet de nombreux mythes et légendes. Les écrits bibliques notamment mentionnent le saphir a plusieurs reprises : on dit ainsi que c’est cette pierre qui orne le trône de Dieu ou encore qu’elle a servi à élever les fondations de la Jérusalem céleste. Les Perses quant à eux considéraient que la Terre reposait sur un immense saphir dont les couleurs permettaient de créer le bleu du ciel. En Égypte ancienne, le saphir est une pierre que l’on associe communément à la vérité et à la justice : on représente notamment la divinité Maât avec une plume de saphir sur la tête, symbole de clarté et de vérité.

Dans l’histoire, le saphir occupe une place importante dans les pays d’Asie. Mais la pierre a bien sûr voyagé et est devenue, en occident, une gemme d’excellence, notamment utilisée pour composer des trésors royaux d’exception. Aujourd’hui encore, le saphir fait rêver, on apprécie son élégance et son caractère intemporel.

Les caractéristiques générales du saphir

Aujourd’hui, le saphir peut être extrait en Birmanie, au Sri Lanka, à Madagascar, en Inde ou encore en Thaïlande. On trouve bien sûr différentes couleurs de saphirs, mais aussi des niveaux de pureté différents.

La couleur

Si le saphir est communément associé à la couleur bleue, le spectre du saphir est en vérité bien plus large. Dans les différents pays d’extraction du saphir, on peut ainsi trouver du bleu, du jaune, du rose, du vert, du violet, de l’orange ou encore des pierres transparentes. Le plus souvent, un saphir bleu se décline dans des variantes entre le vert et le violet. Le saphir rose lui se caractérise par une forte concentration en chrome. Certaines couleurs peuvent également être associées à des pays d’extraction spécifiques : le saphir orange-rosé aussi appelé Padaparadscha vient exclusivement du Sri Lanka, son nom signifie “couleur du lotus” et il s’agit de la couleur de saphir la plus recherchée et la plus rare. En joaillerie, on recherche également beaucoup les saphirs Ceylan, que l’on reconnaît grâce à leur teinte bleu-grisée allant du violet sombre au bleu pourpre.

La pureté

Le saphir est formé par le magma en fusion qui se refroidit lentement : lors de cette phase, les molécules d’aluminium et d’oxygène s’associent afin de créer ce que l’on appelle des corindons. Le corindon est à l’origine de la création de nombreuses roches dont le saphir et le rubis. Initialement, le corindon est transparent, cependant plusieurs types de métaux peuvent s’y infiltrer : par exemple, la présence de fer peut rendre le saphir jaune tandis que le titane le rend bleu.

La pureté d’un saphir est bien sûr un critère important pour en déterminer la qualité. La clarté de chaque saphir peut ainsi varier en fonction des inclusions que l’on peut y trouver. En grandissant, la pierre peut être marquée par de toutes petites fissures qui, à terme, peuvent créer des petites taches de couleur. La pureté d’un saphir dépend ainsi de la visibilité des inclusions : aussi, un saphir de grande qualité n’aura aucune inclusion visible à l’œil nu. Si certaines peuvent être visibles, elles ne doivent pas empêcher la lumière d’y circuler.

Le coût du saphir

Pour évaluer le prix d’un saphir, les gemmologues se reposent sur la règle des 4C : carat, pureté, couleur, taille. Nous l’avons vu, il existe des couleurs plus ou moins rares et des saphirs ne comportant aucune inclusion visible à l’œil nu. Mais la taille a également une importance : plus le travail du lapidaire est complexe, plus le coût de la pierre précieuse augmente. Le prix du saphir est également évalué au carat : la mesure de référence est de 1 carat pour 0,20 gramme. Aussi, un saphir entre 2 et 5 carats peut être considéré comme étant de très belle qualité.

Notez que les saphirs véritables reçoivent ce que l’on appelle un rapport sur les pierres de couleur. Ce rapport établi par un laboratoire permet de détailler les informations suivantes : type de pierre, variété, forme et taille, poids, mesures, couleur, transparence et caractéristiques. Cette liste est le plus souvent accompagnée d’une photo du saphir.

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